Le zinc est un élément chimique très utile à la bonne marche du corps humain. Mais il est également un matériau de qualité très prisé dans le domaine de la sidérurgie chinoise. Il trouve son étymon dans le mot persan zangâr signifiant rouille ou encore vert-de-gris (Azagar, asugar, asingar, zingar, ziniar en rapport avec sa couleur bleu-gris).
Après quelques baisses, le cours du zinc est actuellement en train de remonter la pente, lentement mais sûrement. Ce métal n’a perdu que 0,34 % de sa valeur, ce qui est vraiment minime comparé aux pertes subites par les autres métaux de la même catégorie. Le prix de la tonne s’élève actuellement à 1 831,5 dollars et se rapproche de son cours maximal de 2 187,50 dollars.
Le marché du zinc est-il encore porteur ?
Le zinc n’est pas aussi populaire que les autres métaux ferreux de la même catégorie en raison du coût très élevé de sa production. Les gisements des principaux pays producteurs qui sont la Chine, l’Australie et le Pérou, n’en produisent que 11 millions de tonnes chaque année, ce qui est assez minime.
Pour ce qui est de la demande, les entreprises sidérurgiques chinoises et indiennes n’en importent que 6,5 tonnes. Le reste de cette production est stocké dans les entrepôts de la bourse des métaux. L’offre en zinc parvient encore à satisfaire la demande, si l’on croit ces chiffres, voire même à le surpasser. En effet, malgré que le zinc soit le troisième métal ferreux à être produit dans le monde, il n’est point le plus recherché.
Un marché dépendant de la dynamique chinoise
Puisque la Chine domine le marché du zinc en tant que premier producteur et également le plus gros demandeur, elle domine également son cours, c’est ce qu’impose la logique de ce marché. La Chine vient récemment d’annoncer la hausse de leur importation. Implicitement, il en résultera une hausse du cours, si l’on se réfère à la logique susmentionnée.
Les corrections positives devraient se manifester très prochainement. Le cas échéant, la patience est de mise. Les analystes se trompent rarement au sujet du zinc, il faut l’avouer. En prenant le temps d’étudier le marché, les investisseurs décèleront le moment propice pour conclure des transactions.
Il ne faut cependant pas oublier, que les conjonctures économiques mondiales influent également sur son prix. Puisque le zinc est un métal industriel, son cours dépend de la situation économique des pays industriels. La hausse de l’importation venant de la Chine ne suffit pas à combler la baisse de la demande émise par l’Europe et les États-Unis.
Zoom sur l’état des échanges physiques
Le zinc est un métal qui se négocie exclusivement au sein du LME. Si vous voulez investir dans ce marché, soyez bénéficiaires des contrats à terme et des options que propose cette bourse. Chaque année, 12 millions de ces contrats sont proposés aux aspirants investisseurs. Ces investissements sont avantageux puisque les futures sont établies sur la base des 25 tonnes. Ce marché est actuellement ouvert à tous, donc vous pouvez vous lancer dedans, mais non à corps perdu. Prenez toujours le temps de vérifier sur quelle forme de zinc vous désirez investir votre argent.
Le LME fait office de banque, puisqu’il stocke près de 100 000 tonnes de zinc. Cette énorme quantité de zinc démontre que ce produit financier est l’un des rares encore disponible en masse sur terre. Ce surplus de zinc est toujours perçu comme un facteur à risque. Ces derniers temps, les usagers du zinc ont préféré se tourner vers des métaux bon marché, mais qui ont les mêmes performances que le zinc.