Le vaccin d’aluminium, déclaré sans danger

Le métal aluminium est surtout connu pour son utilisation dans l’industriel. Pourtant, ce métal est aussi d’usage médicinal, notamment pour le vaccin. La plupart du temps, l’aluminium est utilisé comme adjuvant, ce qui inquiète les Français depuis plus d’une décennie.

Un rapport remis en discrétion à la ministre de la Santé, Marisol Touraine qui pourra mettre fin à ces longues années d’inquiétude. Ce rapport a été effectué par le Haut Conseil de la Santé Publique et, salué par la Direction générale de la Santé. Pour rassurer au maximum les patients, son efficacité a été vérifiée par 11 experts de l’organe consultatif.

L’efficience de l’aluminium revendiqué dans le rapport

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Le rapport contient une soixantaine de pages où la HCSP recommande de poursuivre les vaccins d’aluminium dans sa généralité. « Le HCSP estime que les données scientifiques disponibles à ce jour ne permettent pas de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l’aluminium, au regard de leur balance bénéfices/risques », évoque une partie du document.

Apparemment, l’aluminium a été utilisé dans les vaccins depuis 80 ans. Ainsi, un simple vaccin du métal gris serait en mesure d’éviter la réapparition des maladies infectieuses. Le calendrier en cours aviserait les conséquences néfastes occasionnées par la baisse de la couverture vaccinale.

Le vaccin d’aluminium contre les hépatites A et B

 Bien que l’adjuvant aluminique a été redouté d’être un élément toxique, désormais il peut être utilisé sans crainte. Plusieurs cas ont fait l’objet de cette toxicité de l’aluminium comme quoi ces vaccins provoquaient des agrégations persistantes de cellules immunitaires.

Le risque qu’il puisse aussi détériorer le système nerveux central n’a été prouvé que sur le modèle animal. Pourtant, cela n’a pas empêché la ministre d’inciter à lancer une nouvelle étude sur les conséquences de cet adjuvant dans les vaccins, même si le rapport souligne bien qu’il ne comporte aucun danger pour l’organisme humain.

Actuellement, cet adjuvant aluminique est présent dans le dTP, l’unique vaccin obligatoire en France ou dyphtérie-tétanos-polio. Il s’agit d’un vaccin contre les hépatites A et B ainsi que les papillomavirus.