Présent dans l’ensemble de l’écorce terrestre, le cuivre est un métal très utilisé depuis des siècles. Plusieurs secteurs d’activité l’utilisent en raison de sa bonne conductivité thermique et électrique. De plus, sa grande résistance à la corrosion en fait un élément de choix dans la réalisation de différents projets techniques. D’ailleurs, c’est cette demande toujours aussi hausse qui maintient le cours du cuivre à un niveau plus ou moins stable. Récemment, trois hommes ont été poursuivis au tribunal de Luxembourg pour le vol de 5 tonnes de cuivre. Six malfaiteurs ont été soupçonnés dans cette affaire, mais seulement trois ont été poursuivis mercredi dernier.
Le déroulement de l’affaire
Le cuivre est un excellent conducteur électrique, égale à 100 % IACS (International Annealed Copper Standard). Il dispose également d’une grande résistance face à la corrosion, d’où son utilisation à fins industriels, telles que la fabrication de tuyaux ou de récipients. Ces particularités rendent le cuivre très prisé, d’où l’apparition de personnes malintentionnées. En effet, six hommes ont été poursuivis pour le vol de 5 tonnes de cuivre, mais un non-lieu avait été prononcé pour trois d’entre eux. Selon le gérant de camping, « l’accusé principal avait loué trois caravanes pour des compatriotes, chaque fois pour une durée d’un mois. L’homme était également inscrit au camping. Lui et ses compatriotes y passaient la plupart de leurs journées. Il avait dit au témoin qu’ils travaillaient la nuit chez ArcelorMittal ». C’est ce gérant qui a informé les autorités d’une activité suspecte, ce qui a conduit à l’arrestation des accusés.
La tombée du verdict
Face à ce délit grave, Maître Gedink, l’avocat de la partie civile, ArcelorMittal, a demandé une somme de 145 000 euros de dommages et intérêts pour un transformateur, dont le cuivre avait été volé. Cependant, l’avocat des deux autres accusés, Maître Roland Michel, avait déclaré qu’aucune empreinte ADN n’a été trouvée sur les lieux, et que les accusés ont été arrêtés au camping. Pour la représente du Parquet, l’accusé a été aperçu par les policiers ; et l’absence d’ADN s’explique par le port de gants. Finalement, elle a requis une peine de 4 ans pour le meneur, et 3 ans chacun pour les deux autres complices. Ce verdict a, quelque peu, réjouit la partie civile, et le jugement sera rendu le 7 juillet prochain.